DISCOURS DU COLLECTIF
Bonjour à toutes et à tous,
Bienvenus à Metz, capitale
régionale de l'homopohobie en ce jour de 2ème Marche des fiertés
Lesbienne, Gay, Trans de Lorraine.
Beaucoup de responsables
politiques ont pris la fâcheuse habitude de dénigrer nos aspirations à
l'égalité et au respect au nom du refus du communautarisme. Il est
temps de renvoyer ces responsables politiques réviser leurs classiques.
Quand les homosexuels
revendiquent l'ouverture du mariage civil au couple de personnes de
même sexe et qu'on le leur refuse en s'appuyant sur l'ignorance, la
tradition et une certaine morale politico-religieuse, on dévoie les
principes républicains.
Quand les Lesbiennes, les
Gays, les Bi et les Trans réclament l'égalité des droits, les dominants
tergiversent de la même manière qu'ils ont tergiversé pour libérer les
esclaves noirs ou donner le droit de vote aux femmes. Ils prédisent
l'apocalypse, le chaos social et se font les défenseurs de l'intérêt
général. Mais ce n'est pas l'intérêt général qu'ils défendent, c'est
leur vision étriquée du monde.
Pendant que certains de nos
élus se soucient de l' « ordre symbolique », des « référents masculins
et féminins », de savoir si le respect de notre dignité est bien une
priorité électorale, pour nous, la liste des victimes s'allongent, de
François Chenut noyé à Reims le 13 septembre 2002 à Sébastien Nouchet
brûlé à Noeux-Les-Mines le 16 janvier 2004, sans oublier le meurtre du
nancéien Jean-Pierre Humblot le 1er août 2003.
"Brûlés, noyés, tabassés,
insultés, CA SUFFIT ! "
Contre l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie,
assez de promesses, nous voulons des actes !
Pour le Collectif,
Stéphane Aurousseau,
porte-parole.
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