1988
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DANS LE MONDE
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Alors
que 40 000 personnes manifestent à Londres,
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4 000 à Berlin
la Gay Pride de Paris
ne
rassemble que 1 500 personnes. Le mouvement associatif français est
démobilisé et la Gay Pride n'est plus qu'une manifestation festive et
commerciale.
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Londres
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EN FRANCE
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Un
amalgame hétéroclite de mouvements organise cette année la gay pride :
Gaykids, Boy Group, Trait d'Union et MAG (Mouvement Adolescence Gaie).
En réalité, ce sont les entreprises du Groupe David Girard (saunas,
boites, journaux,
serveurs minitel...) qui monopolisent la marche et démobilisent le
monde
associatif qui ne se reconnait plus dans une marche devenue un Carnaval
Gay sans revendication. Le Rhif, les Gais Pour les Libertés (GPL) et
les Juristes Gais restent la seule caution associative. La nouvelle
fédération d'associations LGBT "Agora", qui va tenter de se substituer
au CUARH, se désolidarise de cette marche. Il en est de même pour
l'Association des Médecins Gais ou de David & Jonathan, la plus
importante association nationale en nombre d'adhérents. Le journal Gai
Pied soutient la marche du bout des lèvres, et pour le principe, mais
conteste son organisation et n'y participera pas.
Le résultat sera très significatif
puisque
la marche va, à nouveau, ne rassembler que 1500 personnes. Les
dissensions qu'elle va créer entre le monde associatif et commercial
mais aussi entre les différents commerces, va entrainer une véritable
réflexion sur son devenir.
La fête de la soirée est organisée par Gaykids au Cirque d'Hiver.
> Pour un historique
plus complet de la marche parisienne en 1988 : Voir le site Hexagone Gay |
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