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La pensée officielle de l’Eglise catholique ouvre la voie à
l’eugénisme.
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Communiqué de presse de l'association Couleurs Gaies à Metz :
Dimanche, des milliers
de manifestants recrutés dans les réseaux paroissiaux iront exprimer
dans les rue de Paris la peur et la haine que leur inspirent les
homosexuels. Pour se donner bonne conscience pour la plupart ou par
choix tactique pour les plus cyniques d’entre eux, ils mettront une
fois de plus en avant leur élément de langage le moins contestable, du
moins en apparence : celui du droit de l’enfant à avoir un père et une
mère. Qui pourrait en effet être contre le droit de l’enfant ? Et
combien d’enfants auront les ressources nécessaires pour contester leur
propos ?
Dans la plus pure tradition des mouvements anti-IVG
Depuis des semaines, cet argument est rabâché sans que les
commentateurs ne soulignent à quel point celui-ci s’inscrit dans la
pure tradition des mouvements anti-avortement. Car, si l’on reconnaît
que l’enfant doit avoir des droits, tout comme n’importe quel
être humain d’ailleurs, encore faut-il que cet enfant soit né ! Or, le
droit pour un enfant d’avoir un père et une mère ne peut s’entendre que
pour les enfants n’ayant pas encore été conçu.
Les mouvements anti-avortement nous ont déjà familiarisés avec la
notion de droit du f½tus ou de l’embryon. Les anti-gays vont désormais
beaucoup plus loin, en réclamant des droits pour l’enfant qui n’est pas
encore conçu.
La sélection des parents
Si, au nom des valeurs morales des uns, il fallait légitimer le droit
de l’enfant non-conçu à avoir un père et une mère, comment ne pas
reconnaître recevable d’autres critères de conditionnalité à la
procréation comme, par exemple, celui du droit de l’enfant à avoir des
parents non-affectés par une pathologie mentale, ou encore, celui du
droit de l’enfant à naître dans une famille qui aura les moyens
financiers de subvenir à ses besoins, …
L’Eglise catholique se moque des enfants. Ce qui l’intéresse au fond,
c’est la sélection des adultes qui auront le droit à la procréation
conçue comme un privilège pour les hétérosexuels… et encore, pas tous.
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